A Propos de
Votre Chat
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Nom*:Quintefeuille
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Surnom:Je ne sais jamais au début, ça vient avec le
temps...
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Age (en lunes)*:9 lunes
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Clan*:Solitaire
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Rang (apprentis,
guerrier...)*:Guerrier guérisseur
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Caractère (3lignes minimum)
*: Ceux
qui les ont connus le savent, Lycoris et Feuille de Lierre sont deux chats au
caractères... Disons... Particuliers? Mais ne vous êtes vous jamais demandé ce
qui se passerait si par un terrible hasard ils venaient à se rencontrer? Peut
être avez vous la réponse! (Appelez le **** et tentez de gagnez un séjour à
Poubelleland! /PAN/) Si par hasard, pour des raisons expliquées plus bas, de
leur passion enflammée venait à naître une boule de poils au début aveugle,
bruyante, insupportablement mignonne? Cette boule de poils, prénommée
Quintefeuille (symbole de l'amour de la famille dans le langage des fleurs), a
eut le malheur (ou bonheur? Choississez votre point de vue en envoyant 1 ou 2
au ****! Prix d'un SMS normal + 18euros!!) d'hériter des traits de ses deux
parents. Il aime particulièrement les fleurs et les plantes (tout comme son
père, c'est un Fils des Fleurs d'après lui), les Nuages, le Vent et tous les
éléments qui constituent son monde (Petite note: être un Fils des Fleurs n'est pas un don ou quoi que ce soit. C'est une capacité exacerbée par une vision du monde et un apprentissage particulier.) . Peu sociable, renfermé, mature mais d'un
naturel très tendre malgré tout, il est très critique sur le monde qui
l'entoure. Intelligent et réfléchi, ses parents lui ont appris à penser et à ne
jamais croire ce qu'on lui dit sans être sûr que c'était vrai. Tout comme sa
mère avant lui, il lui arrive d'entendre des voix, mais contrairement à elle
ces voix ne sont pas aimantes et douces. Il les entend l'insulter de diverses
façons. C'est un chaton sombre, désabusé et pessimiste, peu bavard (à l'effigie
de ses géniteurs). A vrai dire, il fait plus penser à un vieux combattant ayant
traversé de sombres et troubles guerres qu'à un jeune guerrier dont le père lui
aurait enseigné les secrets des guérisseurs.
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Physique (3 lignes minimum)
*:
Quintefeuille, contrairement à sa mère dont les yeux orange sanguin étaient à
l'origine du nom, n'a rien en lui qui rappelle cette fleur jaune et
guillerette. Le pelage mi-long, brun tigré parsemé de taches plus claires, les
yeux bleus, ce n'est pas un matou très grand en taille et que l'expression et
le maintien ne grandissent jamais. Il a toujours l'air replié sur lui même,
plongé dans une très grande réflexion, et invite peu à la conversation. Il est
plus doué dans l'art de la guérison que dans les arts guerriers, car son corps,
bien que robuste, manque de force : il est plus agile qu'autre chose.
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Histoire (5 lignes
minimum)
*: Vous voulez que je vous raconte mon histoire? Vous êtes sûr? Il faut dire que je n'aime pas trop ça... Mais bon, si c'est pour vous, hein... Et juste cette fois. C'est une histoire qui se passe il y a environ treize lunes, et qui a commencé d'une façon qui ne laissait absolument pas présager de sa fin...
Ce jour là, Lycoris, ma mère, affamée par la rigueur de l'hiver, poursuivait un lapin famélique et était presque sûre que, vu l'état dans lequel était cette bestiole, elle aurait très bientôt faim à nouveau. A condition que, bien entendu, elle parvienne à le manger. La plus petite partie de son esprit n'aspirait qu'à une chose : se nourrir, si bien qu'elle ne s'aperçut de la présence d'un autre félin qu'après avoir brisé le cou du rongeur. D'instinct, elle se mit entre son repas et l'étranger et feula, menaçante. Durant des hivers rudes comme celui là, les rivalités entre solitaires pour manger étaient et sont toujours très marquées. Doucement, une ombre sortit des buissons. A son odeur, Lycoris comprit aussitôt que ce chat venait du clan du Vent. il posa sur elle ses yeux verts et calmes, et elle commença à comprendre qu'il n'avait que faire de ce gibier. Silencieux, il inclina la tête dans sa direction tandis qu'elle le fixait, méfiante. Il aurait déjà du la chasser depuis belle lurette étant donné qu'ils étaient à quelques mètres de la frontière du Clan du Vent, et du mauvais côté, mais voilà, de ça aussi, il semblait s'en moquer. Lycoris sentait les yeux de l'inconnu sonder les siens, et elle fut surprise de ne pas entendre Urano gronder contre cet impudent. Le mâle s'assit et enroula soigneusement sa queue autour de ses pattes.
- Le Clan des Etoiles m'a averti de ta visite, Lycoris.
Elle eut un hoquet de surprise.
- Par... don?
Elle se sentit terriblement vulnérable. En une seule phrase, il l'avait prise au dépourvu et elle sentait qu'il était capable de bien plus. Elle plissa les yeux, luttant pour réparer les bribes de son masque de marbre.
- Qui me dit que tu dis la vérité, feula-t-elle, bien que convaincue du contraire.
Il ne semblait pas le moins du monde dérangé par l'agressivité de la guerrière.
- Dans ce cas, dis moi comment je connais ton nom.
Elle se figea et ferma les yeux une demi seconde. Une question se promenait dans son esprit, prenant de la vigueur à chaque instant, grandissant comme une fleur de tournesol, de plus en plus grande, de plus en plus puissante, jusqu'à ce que Lycoris soit obligée de la prononcer, de l'éjecter d'elle si elle ne voulait pas que sa tête explose.
- Alors... tu as rencontré mon frère? Tu as rencontré Urano?
- Oui.
Il se tut et tourna la tête.
- Il serait judicieux pour toi de partir, à présent, car la patrouille de midi va bientôt arriver. Mais... je voudrais te dire une dernière chose, Lycoris.
Il se tut un instant et plongea ses yeux dans les siens.
- Pour une raison que j'ignore, le Clan des Étoiles semble penser que ce ne sera pas notre dernière rencontre.
Il s'inclina à nouveau devant elle, mais elle lui tournait déjà le dos, traînant son repas dans la neige. Il dissimula ses traces et s'évaporant parmi la végétation nue et endormie par le froid.
Après cet épisode, je ne sais pas grand chose. Tout ce que je vous raconte, je l'ai soit entendu de mes parents, soit les guerriers du clan des Etoiles me l'ont montré. Mais le fait est que nos ancêtres avait vu juste et que, par de multiples hasards, il se rencontrèrent de multiples fois et que, par hasard ou pas, Cupidon s'attarda dans notre belle forêt et les transperça tout deux, si bien que je finis par être mis au monde. Mon entraînement a commencé à l'âge de trois lunes, car Lycoris trouvait que six lunes était bien trop vieux pour commencer et que, s'il y a certaines choses que l'on est encore trop jeune pour apprendre, il y a déjà beaucoup de choses que l'on peut comprendre, à trois lunes. Mon père, Feuille de Lierre, commença également à m'enseigner les vertus de mes Soeurs, si pures et délicates, celles qui tuent, comme la magnifique digitale, et celles qui soignent, dont ma préférée est la camomille, si simple et si belle à la fois. D'ailleurs, c'est un miracle que son Clan ai mis tant de temps à s'apercevoir qu'il était passé outre les lois sacrées qui interdisent au guérisseur d'avoir des liaisons, vu les longs moments que je passais en sa compagnie. Et c'est ainsi qu'arriva ce jours tragique, alors que j'approchais mes cinq lunes...
Je courrais derrière ma mère, ravi par la caresse du vent sur mon pelage.Mes Soeurs tendaient leurs pétales délicats vers moi, mais je ne pouvais hélas prendre le temps de m'arrêter pour entrer en contact avec leurs esprits fleuris : nous avions rendez vous au niveau du gros buisson de fougères, près des bouleaux. Justement, je voyait les hautes silhouettes blanches et effilées se profiler au loin. Quelques instants plus tard, nous ralentissions le pas en humant l'air. Il n'était pas encore là, mais... Nous nous figeâmes exactement au même instant et tournâmes des yeux méfiants en direction de l'odeur étrangère que nous avions localisée. Quelques instants plus tard, une silhouette grise sortait des fourrés. Cette femelle portait l'odeur du Clan du Vent.
- Lycoris? demanda-t-elle.
Je vis les yeux de ma mère se plisser avec une méfiance indescriptible qui lui était propre.
- Qui es-tu? cracha-t-elle.
- C'est Feuille de Lierre qui m'envoie. Vous êtes en danger, Lycoris. Je t'en prie, crois-moi, fit-elle devant l'éclat méfiant qui ne quittait pas les yeux fleuris de la solitaire. Les nôtres on découvert ton existence, et je ne sais pas s'il va pouvoir rester. Peut-être même ne le voudra-t-il pas... Mais s'il te plaît, vous devez rester à l'écart de nos terres, sinon vous serez en danger. Je ne crois pas que les autres imaginent l'existence de ton petit, et il serait intelligent de prendre vos distances vis-à-vis du Clan du Vent.
Les yeux de ma mère restaient plissés, et elle commença à reculer sans tourner le dos à la femelle.
- Si tu as menti, grinça-t-elle, tu entends, si tu as menti... Ton Clan retrouvera tes entrailles dispersées depuis les Quatre Chênes jusqu'aux Hautes Pierres, c'est compris?
La femelle - probablement une apprentie qui affectionnait mon père - se recroquevilla sur elle même devant le regard lourd de menaces de Lycoris et hocha frénétiquement la tête, mais ma mère comme moi avions bien vu la vérité briller dans ses yeux. Alors, la guerrière grise aux yeux de fleur fit demi-tour et s'évanouit dans les bois, avec moi à sa suite. Ce furent les Fleurs qui me permirent de la retrouver le lendemain. il nous expliqua avoir choisi de partir car deux options s'offraient à lui : ne plus jamais nous revoir ou partir. Il sourit rêveusement en admettant que son choix avait été vite fait. La passage à la vie de solitaire ne semblait pas déranger le moins du monde la guérisseur. Etoile de Fleur s'était montrée clémente, et, malgré la certaine hostilité montrée par certains membres du Clan du Vent à l'égard de Feuille de Lierre, nous n'eurent pas le droit à des représailles de quelque sorte que ce soit. Un matin, en me réveillant, je tombais sur lui, assis devant le buisson qui nous avait abrité cette nuit là. Devant lui était posée une quintefeuille, ses pétales jaunes maculés de rosée brillant au soleil comme des diamants.
- Voilà le signe, dit-il siimplement. Il est temps, mon fils.
Mon père m'emmena avec lui jusqu'à la Grotte de la Vie et s'arrêta devant l'entrée pour me dire ces quelques mots.
- Ici va se commencer ton apprentissage, Quintefeuille, et plus jamais tu ne seras le même. Mais je sais que tu porteras en toi la fierté des Fils des Fleurs à tout jamais...
Ses yeux verts restèrent posés sur moi quelques instants, songeurs, puis il s'engouffra dans le tunnel sombre et je le suivi. Je me fiai à mon odorat pour exécuter le même parcours que lui et ne pas heurter une des parois mais ce fut difficile. Quand nous atteingnâmes la Pierre de Lune, la nuit était tombée et l'astre lunaire l'illuminait, la faisant briller de mille feux. Silencieux, mon père s'allongea contre l'énorme roc et je fis de même avec appréhension. J'appuyais mon museau sur la pierre froide et sombrais rapidement dans le sommeil...
J'étais entouré d'arbres et leur ombre était traversée par des rayons lumineux qui faisaient des tâches sur le sol. L'odeur de l'humus chatouillait mes narines. A quelques mètres de moi se trouvait une tannière où une femelle au pelage brun et au poitrail d'argent surveillait ses petits qui se chamaillaient, avec dans le regard cette lueur qui apparaissait parfois dans les yeux de Lycoris quand elle me regardait. Allongés à ses côtés se trouvaient deux mâles, ainsi qu'une femelle, couchée contre son flanc, les yeux fermés. Son pelage ressemblait comme deux gouttes d'eaux celui de ma mère (long, gris tigré de noir). Qu'elle garde les yeux ainsi fermés me surprit. L'un des mâles était blanc, le pelage court et les oreilles noires, et l'autre m'apparut comme un être magnifique. Son long pelage blanc immaculé était entouré d'un halo de lumière, et il sembla être le seul à s'apercevoir de ma présence : du moins ce fut le seul qui me prêta attention. Il posa sur moi ses yeux vairons emplis d'un grande beauté : l'un était d'un bleu azur, l'autre était doré, comme du miel. Il se leva et s'approcha de moi. Il marcha majestueusement, et sa magnificence était éblouissante. Il eut un sourire, mais il souriait pas comme les humains, car les chats ne sourient pas : il souriait avec ses yeux, et les coins de ses lèvres de rehaussèrent d'un léger millimètre. Il s'arrêta à un mètre de moi environ et je m'inclinai devant lui avec respect.
- Sais-tu qui je suis, Quintefeuille?
Sa voix était lente, grave et sereine et me faisait penser à une pierre qui roule. Je secouai la tête de gauche à droite.
- Mon nom est Urano, et je suis le frère de Lycoris. Ici (il désigna les chats groupés près de la tanière) se trouvent nos frère et soeurs ainsi que notre vénérable mère, Lumière d'Argent, sa vénérable soeur, Onde de Poussière, et notre vénérable père, Oreille Noire.
A présent le trio nos observait et chacun inclina sa tête en guise de salut en entendant son nom. Cependant, il étaient trop éloignés pour nous entendre, et je compris qu'ici tout était possible. Urano se leva et m'invita à le suivre d'un regard. Soudain, tout changea autour de nous. Nous n'étions plus dans la clairière éclairée par le soleil d'été, mais près de la frontière du clan du Vent, que Lycoris traversa en courant à la suite d'un lapin qu'elle finit par attraper. Mais ce moment, vous l'avez déjà entendu. Puis, alors que Lycoris s'éloignait en traînant le corps et que feuille de Lierre effaçait méticuleusement ses traces, Urano se tourna vers moi.
- Nous allons nous rendre dans le passé, à présent, Quintefeuille. Cependant tu dois taire ce que je vais te montrer, est-ce bien clair?
- Oui, Urano.
-Bien. Dans ce cas, si tu te sens prêt à affronter le passé peut importe son horreur, suis-moi.
Il se levai et je vins à sa suite, comme porté par mes pattes sans que je le leur ait ordonné. Alors que nous marchions, tout se mit à tournoyer autour de moi et devint un tourbillon d'images, de sons et d'odeurs fugitifs et insaisissables. Urano aussi avait disparu, happé par cet ouragan. Quand enfin le monde se stabilisa, je me trouvais sur le pont maudit. Assise près de moi se trouvait ma mère. J'eus un hoquet en la voyant. Elle était morte?! C'était impossible... Non... Je ne pouvais pas y croire.... "N'aie crainte, Quintefeuille" résonna une voix douce dans mon esprit. Le timbre de ce ton empli mon corps d'une chaleur douce et rassurante qui me calma aussitôt. Lycoris tourna la tête vers moi et souri. Elle n'avait pas ce masque de marbre que je lui connaissait.
- Urano!
Elle se leva et passa à travers mon corps sans me voir pour presser son museau contre celui de son frère. Lui non plus ne s'aperçut pas de ma présence. Mais à partir de ce moment, c'est le noir dans ma tête. Impossible de se souvenir! Tout est brumeux, mais il me reste cette sensation d'horreur innommable, et je suis sûr que ce que j'ai vu était tout simplement affreux. J'ouvris brutalement les yeux, la respiration haletante, le poil hérissé et les yeux écarquillés, sous le choc. Je ne parlais pas de ce rêve à mon père, mais il me hanta quelques temps, et soudain son souvenir refusa de se présenter à moi. Etrange, non?
Quelques lunes passèrent et, un beau matin, mon père insista pour aller à la Pierre de Lune à nouveau. Il semblait troublé. C'était il y a une demi-lune (j'avais donc huit lunes et demi). Je m'allongeai contre la Pierre froide pour la seconde fois de ma vie. Rapidement Morphée s'empara de mon âme et je sombrai dans le sommeil.
Je marchais dans la forêt et ne tarda pas à déboucher sur la lande. Elle m'attendait, assise, me tournant le dos, sereine et paisible, son pelage gris tigré ébouriffé par le vent. Quand j'arrivais à deux queues de renard d'elle, je m'arrêtai. Elle se leva à peine et tout son corps tourna avec une souplesse et une agilité surprenante même pour un chat. De son visage émanaient une douceur et une bonté immense, et je me sentis happé par une onde de chaleur rassurante, qui s'infiltra dans mes veines avant de conquérir tout mon corps, et que je me rappelais avoir déjà ressenti lors de mon premier rêve et de ma nomination en tant qu'apprenti. Si ses yeux avaient été ouverts, ils se seraient probablement plongés dans les miens.
- Onde de Poussière, murmurais-je.
- Quintefeuille, répondit-elle, et sa voix se répercuta jusqu'à l'intérieur de mes os. Le Clan des Etoiles a décidé que ce serait ton dernier songe en tant qu'apprenti.
Je la fixait avec perplexité.
- Onde de Poussière... Je ne suis pas sûr d'être prêt.
Elle ignora ma petite protestation et continua.
- Il te faut rester ici, Quintefeuille. Cette Terre et tes Soeurs qui y vivent ne peuvent se résoudre à te laisser partir, peut importe le prix que tu dois payer.
Elle se leva et me lécha le front.
- Promets-tu, Quintefeuille?
Je ne savais pas du tout à quoi je m'engageais, mais mes lèvres prirent leur décision sans me concerter.
- Je promets.
- Alors le Clan des Etoiles te considère comme un guérisseur à part entière à présent. Puisse tu être un vénérable Fils des Fleurs et rendre tes ancêtres fiers de toi.
Je m'inclinait devant elle et la lande s'évanouit autour de moi. A mes côtés, Feuille de Lierre s'éveillait doucement, le visage grave. Le voyage de retour se fit en silence, chacun restant plongé dans ses pensées. Quand nous rejoignîmes Lycoris, il prononça ces paroles, le visage grave.
- Le Clan des Etoiles m'a parlé. Il me faut partir vers le Nord...
Je fis aussitôt le lien avec mon rêve et leur en expliquait les grandes lignes. Ce soir là, Lycoris me nomma guerrier (je ne vous raconte pas la cérémonie, passons donc quelques détails). Je veillait toute la nuit en silence et, au petit matin, il partirent en direction de Polaris, l'étoile polaire, que j'avais pu observer toute la nuit.
Bon, j'ai beaucoup parlé... Ce que je suis devenu après? Ben après c'est maintenant... C'est ça... Allez, foutez moi donc la paix! J'ai sommeil... C'est ça, de rien...
Merci d'avoir lu jusqu'à la fin!! C'est super sympa (c'est pas grave si vous l'avez pas fait).
Pour ceux que ça intéresse, Lumière d'Argent est mon premier perso sur un forum LGDC, et Onde de Poussière, sa soeur aveugle, est un personnage complémentaire créé par la suite. On peut dire que Lycoris est dans la continuité de cette lignée de personnage solitaires, et Quintefeuille aussi ^^
A Propos de Vous
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Surnom:Datsy, Lyco
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Age*:C'est pas une question qu'on
pose a une dame! Naaan je rigole 14 ans, mais c'est bien parce que c'est vous!
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Avez-vous déjà rp (écrit dans un forum RPG)?:Me rappelle
pas... Amnésie, vous comprenez... ^^
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Si oui, copier-coller ici un de vos rp:
- Spoiler:
Lycoris
cligna des yeux quand une énorme goutte de pluie vint s'abattre sur sa
truffe. Elle arrêta de marcher et leva les yeux vers le ciel. L'orage
annoncé depuis l'aube n'arrivait que maintenant, alors que le Soleil
avait quitté son Zénith depuis longtemps déjà. Un grondement sourd
retenti au loin tandis que la pluie s'intensifiait. Lycoris frissonna
en sentant l'électricité de l'air la parcourir.
Elle parcourut le paysage de ses yeux de fleur, à la recherche d'un abri, ce qu'elle ne tarda pas à trouver.
Ce
n'était pas un abri merveilleux, mais c'était largement assez pour un
seul chat. C'était une simple crevasse sous un des nombreux rochers des
Hautes Pierres.
Lycoris se sentait à l'étroit, mais cela lui important peu. Elle se roula en boule et posa le bout de sa queue sur son museau.
*Rooooooooooooooh y'en a qui ont sommeil ici sœurette!*
*C'est ça. Tais-toi.*
*Pourquoi tu veux que je me taise? Je suis bien à parler comme ça.*
Elle ne répondit pas et le silence s'installa entre leurs deux esprits. Urano soupira.
*Tu n'aimes pas l'orage, petite sœur, mais me fait pas la tête juste à cause de ça. C'est de la faute des Nuages.*
Il
renonça quand elle lui répondit par un marmonnement incompréhensible.
Même avec lui, si elle ne voulait pas parler, alors elle ne parlait pas.
Le
bruit de la pluie qui tambourinait sur les rochers qui protégeaient la
Grotte de la Vie berçaient les esprits du frère et de la soeur et
Lycoris ne tarda à sombrer dans un demi-sommeil mouvementé.
Elle
était là. Elle ne savait pas comment, mais elle était là. Elle avait
conscience de sa propre présence matérielle et immatérielle. C'était
une sensation étrange. La conscience de sa propre existence lui
permettait de percevoir les vibrations qui l'entouraient. Elle avait
conscience que ce n'était pas une situation normale et elle s'en
moquait.
Le sol était couvert de neige. Elle fronça les sourcils.
Non. Elle ne voulait pas refaire ce même rêve qu'elle avait déjà fait
si souvent, ce rêve rouge et blanc. Elle avait revoir leurs corps sans
visage, sa mère dégoulinant de sang.
Elle perçut la présence
rassurante d'Urano à ses côtés, mais quand elle voulut tourner la tête
pour le regarder, il n'y avait personne à l'endroit où il aurait du
être. Elle sentit une angoisse atroce lui percer le coeur. Si Urano
n'était pas avec elle, alors elle n'était plus rien. Elle eut une drôle
de sensation au niveau du poitrail, baissa les yeux et hurla.
Son
corps fondait. Sa fourrure disparaissait, laissant voir ses entrailles
fumantes. Elle avait chaud. Elle voulut bouger, faire quelque chose
pour retenir ça, mais quand elle leva une patte, elle s'aperçut que sa
chair était devenu une matière visqueuse et liquide et que plus rien ne
faisait d'elle un être matériel.
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Comment avez-vous trouvé ce forum ?:Mwarf! Affreusement
laid! Quelle horreur! Bah! Mais non je rigole ^^
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Avez-vous lu le règlement?:Naaaaaan
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Si oui, la preuve*:
[u]Ok By brumy~
Autre Choses? : Brumy, c'est possible qu'il soit à la fois guérisseur et guerrier? Je voulais absolument qu'il ressemble à Feuille de Lierre mais je voulais aussi qu'il soit solitaire, parce que je déteste jouer des chats de clan... Et puis, Croc Jaune l'est bien, elle, dans le bouquin...
[Je fini dans quinze jours, je pars deux semaines dans les Alpes... ^^]